Une place de parking à 4.000 euros, dans le 18e arrondissement de Paris. C’est le premier achat qu’a fait Alexandre Lacharme, en 2013, alors qu’il avait 27 ans. « Elle était mal fichue et trop exiguë pour qu’une voiture y stationne, se rappelle-t-il. Alors, je l’ai mise à louer pour une moto, à 45 euros par mois. »
Investir dans des places de parking présente plusieurs avantages. D’abord, le ticket d’entrée, nettement moins élevé que pour de l’immobilier locatif classique (quelques milliers d’euros contre au moins quelques dizaines de milliers d’euros pour une surface habitable). Ensuite, une gestion et un entretien allégés. « Pas de locataire qui vous appelle un dimanche à cause du réfrigérateur défectueux ou du ballon d’eau chaude qui s’est décroché du mur. Pas de risque qu’il vous reproche des parties communes bruyantes ou des voisins indélicats, même si vous n’y êtes pour rien », compare-t-il.
Enfin, le rendement est intéressant. D’après les chiffres de la plateforme Monsieurparking.com, le retour sur investissement (par rapport à la somme investie) oscille entre 6 % et 11 % par an dans les grandes villes de France. A titre de comparaison, la rentabilité brute d’un investissement locatif dans un appartement tourne autour de 3,4 % à Paris, selon les chiffres de MeilleursAgents au 1er juin 2022.
Au fil des ans, Alexandre Lacharme a, grâce à ses économies et des crédits, acheté de nouvelles places. Il en possède aujourd’hui une cinquantaine à Paris et Cannes. De quoi tirer des revenus suffisants pour vivre. Si bien qu’il a démissionné, en mai 2022, de son job de responsable commercial dans une multinationale pour se consacrer à cette activité et à l’écriture de livres. Il sort ce 16 juin son premier livre, « Investir dans les parkings pour créer sa liberté financière »* (Ed. Eyrolles), dans lequel il distille ses conseils. Voici un résumé en quatre points.